22 septembre 2010
Les baigneuses
D'abord, elles sont deux.
Je les vois deux.
Leurs paroles sont fortes et claquent au vent du sud.
Puis, après le détour du regard vers une mobylette pétaradante, elles sont trois, puis quatre offrant à la plage de galets noirs un etc de tâches vives ; visages presque gazeux dans la chaleur de midi.
Quand la somme des rencontres est atteinte (et c'est rapide) se tend un chapelet de chapeaux blancs et roses qui dansent sur la vague pleine de vie simple et çà parle /
perlent en ligne de flottaison, reliant les conversations de la veille à celle du jour et ainsi de suite chaque jour,au milieu du jour
pendant que les hommes sont au café en compagnie des chats mâles du quartier.
© Coline Termash
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